Ma petite histoire…

 

Je vous ferai grâce de mes premières années d’écriture, des concours de poésie auxquels je participais, des histoires courtes que j’écrivais dans ma jeunesse. Passons directement à ces quelques dernières années… Sur un coup de tête, je me suis lancée dans des concours de nouvelles. J’en ai gagné quelques-uns, si bien que le format de la nouvelle m’a finalement semblé trop court. J’ai alors écrit des pièces de théâtre, dans lesquelles je jouais avec ma troupe… Jubilatoire, mais encore trop court ! Je me suis décidée à écrire mon premier roman, « Au-delà des apparences » qui a participé à un concours organisé par Draftquest et Librinova. Il fut l’un des lauréats et s’est retrouvé en quelques semaines sur tous les sites de vente de livres numériques ! Tout s’était déroulé si vite… Je n’espérais en vendre qu’une vingtaine, à mes amis, ma famille.

Mais pour cela, il fallait que je sorte de ma sphère intime et que j’ose l’annoncer à un public légèrement plus large.

J’ai commencé à communiquer sur mon profil Facebook. Mais les informations sur mon livre se retrouvaient mélangées à des photos personnelles ou des vidéos amusantes… J’ai donc créé ma page « Marilyse Trécourt – Ecrivain ». La peur au ventre, le syndrome de l’imposteur chevillé au corps… Mais j’ai continué, pour voir. Au début, j’ai eu du mal à faire la part des choses entre les messages qui ne devaient figurer que sur ma page et pas sur mon profil et inversement. Après tout, je ne suis qu’une seule personne (pas totalement schizophrène). Et puis, après quelques tentatives, quelques errements et quelques maladresses, j’ai trouvé un axe qui me convienne. Ma page me sert désormais à parler de mes livres, mais aussi de moi dans ma vie d’auteur, de mes sources d’inspiration, de mes doutes parfois et de mes satisfactions liées à l’écriture.

Depuis ce moment-là, les ventes de mon livre ont décollé.

Et celles des suivants « Le Bon Dieu sans confession », « Otage de ma mémoire », « L’ombre du Papillon » et « Et j’ai choisi de vivre » également. D’abord auto-publiés, ils sont à présent édités par des maisons d’édition nationales (ou ils vont l’être dans les prochains mois). Pour vous donner une idée, mes ventes sont de l’ordre de 26 000 en trois ans. On est encore très loin des best-sellers, mais je suis malgré tout extrêmement surprise  de ce chiffre, moi qui n’imaginais n’en vendre qu’une vingtaine…

Mais attention : c’est le chiffre qui me surprend, pas la force de la communication digitale.

Celle-ci, je n’en doutais pas. Diplômée et professionnelle de la communication depuis plus de vingt ans, j’en maîtrisais déjà les outils et les techniques, ce qui m’a fait gagner un temps fou. Pourtant, parler d’un produit ou d’une entreprise et parler de soi et de ses oeuvres, sont deux choses très différentes et représentent bien souvent un frein pour les auteurs. La plupart sont assez pudiques et n’aiment pas « se vendre ». Or, ici, il ne s’agit pas de nous vendre comme si nous n’étions qu’un paquet de lessive, mais de partager sa passion, son univers, ses histoires avec des personnes que ça intéresse. Et là, le positionnement est très différent, vous ne trouvez pas ?

Néanmoins, trouver la bonne stratégie de communication, l’axe le plus pertinent, le ton juste, la bonne fréquence de communication, les messages efficaces, les visuels percutants, les interactions et les leviers qui vont nous faire progresser, cela s’apprend. Je l’ai appris, grâce à mes expériences, ma formation et l’aide de personnes expertes dans leur domaine.

Aujourd’hui, j’ai envie de partager tout ce que j’ai appris avec vous, pour vous permettre d’aller plus vite, de vous faire connaître et de vous épanouir pleinement dans votre vie d’écrivain. La plus belle qui soit (selon moi !).